L’Approche commune pour protéger de l’exploitation, des atteintes et du harcèlement sexuels (en anglais : « Common Approach to Protection from Sexual Exploitation, Abuse and Harassment » ou le « CAPSEAH »).

Bienvenue dans l’approche CAPSEAH

L’approche CAPSEAH a été conçue pour aider les personnes et organisations amenées à travailler dans un contexte Humanitaire-Développement-Paix (HDP) à agir pour protéger les gens contre l’exploitation, les atteintes et le harcèlement sexuels (EAHS).

L’approche CAPSEAH rassemble les actions des pratiques, politiques et standards existants pour intensifier et améliorer l’action collective visant à lutter contre les actes d’EAHS. L’approche CAPSEAH :

  • renseigne sur le contexte des actes d’EAHS et sur la perspective collective de l’action ;
  • informe sur les principes communs d’orientation des travaux ;
  • éclaire sur les actions minimales ; 
  • publie un guide pratique en ligne.

L’approche CAPSEAH a été mise au point à la suite d’une consultation mondiale et a fait l’objet de débats lors d’une table ronde virtuelle le 27 juin.

Pour lire le document consacré à l’approche CAPSEAH.

La version définitive en anglais de l’approche CAPSEAH peut déjà être téléchargée. 

Sa traduction dans d’autres langues est également à l’étude.

Soutenez l’approche CAPSEAH 

L’approche CAPSEAH est une initiative bénévole et non contraignante. Les gouvernements et organisations sont néanmoins encouragés à signaler leur engagement et leur soutien vis-à-vis de la lutte contre les actes d’EAHS en remplissant le formulaire accessible ici. Cette démarche n’est liée à aucune obligation légale ou volonté de surveillance formelle. 

Les organisations peuvent participer à n’importe quel moment à cet effort mondial à long terme pour améliorer les initiatives de protection contre les actes d’EAHS. Les pays et organisations peuvent utiliser cette approche sans être toutefois obligés de la soutenir publiquement.

Remerciements

L’élaboration de l’approche CAPSEAH est le résultat de la collaboration des membres d’un comité directeur multi-parties prenantes composé d’experts individuels, de gouvernements et d’organisations qui ont généreusement contribué de leur temps et de leurs idées pendant 18 mois : 

Coordonnateur spécial pour l’amélioration de la réponse des Nations Unies à l’exploitation et aux abus sexuels ; défenseure des droits des victimes pour les Nations Unies ; Comité permanent interorganisations (IASC) des Nations Unies ; Comité directeur pour la réponse humanitaire (SCHR) ; Alliance pour la norme humanitaire fondamentale (CHS Alliance) ; Conseil international des agences bénévoles (ICVA) ; Secrétariat du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE ; Commission européenne ; Institut mondial des femmes ; Gender Studies and Human Rights Documentation Centre au Ghana ; Société financière internationale (IFC) ; Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) ; professeur Rosa Freedman ; Dr. Jasmine Westendorf ; Miranda Brown et représentants des gouvernements d’Australie, d’Égypte, du Mexique, d’Ouganda et du Royaume-Uni.

Les documents ont également largement bénéficié des contributions des membres d’un réseau consultatif plus général et des divers apports de centaines de personnes et d’organisations, notamment pendant les trois mois de concertation mondiale consacrée à sa première version complète entre novembre 2023 et février 2024